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L’Atelier du Dimanche 13/06/2021: “Sortons de la posture de victime”

Dimanche 13 juin 2021 à 18h15

Si quelqu’un tente de nous humilier, c’est qu’il a peur de notre puissance, tout simplement.

Ceux qui tentent d’humilier les autres sont en fait effrayés de leur pouvoir et cherchent à les rabaisser pour les empêcher de s’élever au niveau de leur véritable capacité: leur puissance innée.

Ils leur font ainsi croire qu’ils ne sont pas dignes d’être eux-mêmes et qu’ils feraient mieux de se contenter du peu de privilège qui leur a été concédé à ce stade car ils ne méritent même pas ça pour commencer.

L’humiliation de la majorité par une minorité est la raison principale pour laquelle en cette période de révélation, il est vital de se sentir absolument digne d’être soi-même et de ne pas demander à qui que ce soit l’autorisation de penser ou de dire quoi que ce soit.

Est-ce que c’est juste pour moi et pour autrui?

Nous vivons une période de révélation sans précédent. Ce qui était vrai hier devient faux aujourd’hui et est susceptible de redevenir vrai demain – ou en tout cas, considéré comme tel par la doxa instrumentalisante du pouvoir en place.

Il ne tient qu’à chacun d’entre nous de nous tenir droits dans la tempête.

Si quelque chose doit être dit ou fait, il faut le dire, il faut le faire, indépendamment de ce que “la majorité” en pense; et pour cela, il faut commencer par s’autoriser à le penser.

Si je dis par exemple que je suis le plus intelligent de la terre, est-ce qu’en disant cela, mon intention est de rabaisser qui que ce soit (comme étant moins intelligent s’il se compare à moi) ou au contraire d’autoriser chacun à penser de même indépendamment de ce que les autres pensent de lui/elle.

Si je dis qu’il y a des ignorants ou des idiots, est-ce dans le but de les mépriser/rabaisser ou au contraire de faire preuve de suffisamment de discernement pour ne pas prendre des lessives pour des lanternes et inciter chacun à réfléchir par lui-même et à arrêter de croire dès lors qu’il/elle ne sait pas.

Est-il si compliqué de dire “je ne sais pas” plutôt que de croire?

Il y a urgence d’être juste, indépendamment de ce que les autres pensent de nous.

Le discernement nous sauvera, pour peu que nous soyons capable, chacun, chacune, de faire preuve de suffisamment de discernement pour appeler un chat un chat et pour agir de manière juste.

Si nous nous élevons au-dessus de nos croyances limitantes, nous pourrons alors résister à cette lame de fond qui rase tout sur son passage en utilisant les bons vieux ressorts de la peur et la culpabilisation.

N’ayons pas peur d’être nous-même et d’honorer l’intelligence de la Vie qui nous habite.

N’ayons aucune culpabilité à exprimer notre vérité, qui est une manifestation unique de la même Vérité qui nous habite tous.

Sortir de la posture de victime est vital.

Sortons de la posture de victime et osons occuper pleinement notre juste place. Tel est notre devoir moral les uns envers les autres mais également, et surtout, envers les générations futures.

Nous ne pouvons plus faire l’économie du discernement et nous arrêter aux étiquettes et autres raisonnements simplistes qui font affront à notre intelligence.

Le temps d’être consensuel est révolu. Soyons juste, peu importe ce qu’en pensent les bien-pensants, les pudiques et les moralisateurs.

Je suis radical. Et je l’assume.

L’Atelier du Dimanche 13/6/2021

Ce dimanche, nous accueillerons un certain nombre d’intervenants qui nous donneront leur perspective de comment ils passent à l’action indépendamment du qu’en-dira-t-on.

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