Ce que j’aime et ce que je n’aime pas…
Ce que je veux et ce que je ne veux pas…
Ce qui me plaît et ce qui ne me plaît pas…
La dualité de ce qu’on encense d’une part et ce que l’on rejette d’autre part est ce qui nous maintient dans l’attachement exclusif à nos préférences.
On est alors condamné à souffrir, dès lors que nos attentes (nos “préférences”) ne sont pas satisfaites. 😓
Simplement dit, il ne peut y avoir de véritable spiritualité sans Union.
C’est notre vision duelle du monde – le bien contre le mal – qui nous maintient coupés de notre Essence divine (l’Esprit), prisonniers que nous sommes de l’illusion d’un monde de souffrance.
Mais l’attachement exclusif est malheureusement le modus operandi auquel nous avons été conditionnés: préférer exclusivement une chose par rapport à l’autre. Et donc détester tout le reste.
Et donc souffrir si on est lié à ce que l’on déteste ou souffrir si on n’obtient pas ce que l’on préfère.
Vous me direz: “Waw détester, c’est quand même fort comme mot. Je suis d’accord pour dire que mon attachement me fait souffrir mais de là à dire que je déteste ce que je ne préfère pas…Il y a quand même une sacrée différence.”
Vous n’auriez pas tort sur la forme. Il est par exemple tout à fait sain et légitime de préférer se draper d’une certaine couleur par rapport à une autre pour telle occasion ou préférer être avec untel qu’avec un autre dans telle situation.
C’est normal bien sûr d’avoir ce genre de préférence…
Mais là où le bât blesse, c’est lorsqu’il y a une exclusivité dans l’attachement à ce que l’on préfère, autrement dit lorsque l’on rejette – typiquement par peur d’y être lié – les expériences qui n’emportent pas notre préférence, alors que ce sont pourtant celles qui se présentent à nous.
Ce que l’on fait alors, c’est une différence fondamentale entre ce qu’on considère d’une part comme étant sacré car faisant partie de ce qu’on inclue comme “Moi, Mon, Mien” et d’autre part ce que l’on exclue par comparaison, en le considérant comme étant moins bien ou moins important.
Et si, pour parer à la souffrance issue de l’attachement exclusif, on partait du principe que tout est sacré;
Si on considérait que notre Vie est notre chef d’oeuvre collectif dont on assume chacun, chacune, la pleine responsabilité de par les choix individuels de co-créer telle ou telle version de la réalité que l’on vit;
Si on embrassait l’ensemble de notre expérience individuelle, en se donnant absolument à tout, en voyant Tout et chaque Un comme divin, comme sacré, comme étant issu de la même Source de Vie;
Il ne serait dès lors plus question de savoir qu’est-ce qui est meilleur ou plus important, mais tout simplement d’accepter les épreuves que la Vie nous met sur notre chemin comme des opportunités de grandir.
Dès lors que l’on considère tout comme sacré, il devient naturel pour chaque Un, pour grandir jusqu’à son plein potentiel, de se donner totalement, corps et âme, envers Tout.
Car alors qu’on croit que ce sont les choses auxquelles on aspire, ou les relations, ou les accomplissements, etc.. Ce que nous souhaitons n’est pas tant les choses en question mais les sensations que ces choses pourraient nous procurer.
Et pour ça, il nous suffit de choisir de mettre en scène en nous-même ce qui réjouit notre Cœur. C’est essentiellement ça la spiritualité. Rien de plus.
En choisissant consciemment, résolument, avec force, d’accepter, tout simplement;
Accepter ne signifie pas “approuver” ni continuer à nourrir ce que l’on ne souhaite pas en le subissant passivement.
Accepter est juste un point de départ pour commencer à appréhender en conscience la vérité de ce qui est déjà là et pouvoir ensuite choisir de co-créer avec d’autres âmes qui résonnent au même diapason une autre réalité dénuée de violence mais résolument engagée vers une Humanité de conscience et de responsabilité infinie.
J’aurai le bonheur ce soir d’accueillir Virginie de Almeida, également coach, et artiste aux multiples talents pour explorer tous ensemble cette valeur d’acceptation.
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