Je pensais être dénué de toute forme d’idéologie (vous savez, les fameux “-isme”) mais plus ça va, plus je me rends compte j’en ai une en fait (mais c’est la seule je crois) et que je ne veux pas m’en débarrasser contrairement à toutes les autres que j’ai pu rencontrer sur mon chemin d’évolution. On pourrait qualifier cette idéologie d’Humanisme.
Et je la définis ainsi: Fondamentalement, l’Humain est.
Car ce n’est pas tant qu’il ait telle ou telle préférence ou tel trait de personnalité ou telle citoyenneté; encore moins quelle coupe de cheveux ou quelle voiture il a en ce moment, qui définit un Humain…
Une définition basée sur ces caractéristiques si superficielles est au mieux inintéressante, au pire délétère pour les sociétés humaines.
Vous pourriez trouver cela radical et vous auriez raison, la radicalité étant le retour aux racines (du latin radicalis ou radix qui signifie « racine, origine première »).
Quoi de plus logique en effet, si on veut connaître la vérité d’une chose, que de la connaître depuis ses racines?
Eh bien pour moi, ce qui caractérise l’Être humain à mon sens est qu’il soit, tout simplement. Et non qu’il ait quoi que ce soit (et certainement pas des opinions).
Les racines de l’Humain, c’est son Être et non ce qu’il a accumulé.
Quasiment tout ce que l’on voit n’est que jeu de lumières, de matérialisme et de pouvoir.
Je vois essentiellement un monde d’apparences dans lequel la majorité d’entre nous se complaît et qui ne correspond pas du tout à cette vision humaniste que je chéris, à cette idéologie radicale enracinée dans l’Être plutôt que l’avoir.
Et plus le temps passe, plus le matérialisme rend les sociétés humaines folles car cette idéologie éloigne l’Humain de son Être.
Et c’est normal que nos sociétés deviennent folles: si on se définit d’abord par rapport à ce qu’on a accumulé (idées, possessions, relations, etc), où et quand commence-t-on à être?
Peut-être lorsqu’on n’est plus…
S’il n’était pas fondamentalement possible de transformer radicalement l’idéologie qui fait tourner ce monde à l’envers pour le remettre à l’endroit, aucun de nous ne perdrait son temps dans cette lutte de David contre Goliath.
Pour trouver la foi, revenons à l’essentiel: l’essence du bonheur.
Pour cet Atelier, j’accueillerai deux chroniques présentées par:
One comment on “L’Atelier du Dimanche 9 janvier 2022: “L’essence du bonheur””
Bonjour Hayssam,
En 1994, j’ai fait une expérience de mort imminente en pleine conscience,
sans drogue ou médicament, ni que mon corps soi en danger.
De nombreuses années plus tard, après avoir intégré mon expérience,
j’ai écrit un petit livre pour enfant “Toutquand” et viens de le réaliser en film,
afin que ceux qui ne pourraient jamais avoir ce livre, puissent se nourrir de mon
expérience de la lumière, dans un langage accessible.
C’est l’histoire de Toutquand qui enseigne son chemin initiatique à l’enfant.
Je vous offre aussi ce petit film, les enfants l’aiment, curieusement les adultes
aussi, c’est drôle. Savez-vous à qui je peux l’envoyer ?
Vous pouvez l’offrir aux enfants, aussi aux adultes si vous en connaissez de vrais.
Beau voyage, Marcel.
https://www.youtube.com/watch?v=94tTw0b9KcU