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– Les temps difficiles créent des hommes forts.
– Les hommes forts créent des périodes de paix.
– Les périodes de paix créent des hommes faibles.
– Les hommes faibles créent des temps difficiles
Auteur inconnu
(Ou des humains si vous préférez)
Est-ce la forme ou la constitution de notre corps physique qui fait de nous des êtres humains? Est-ce notre cerveau vraisemblablement plus gros et sophistiqué que celui des autres formes de vie? Est-ce notre colonne vertébrale érigée droit vers le ciel?
Ou est-ce une autre dimension de l’existence, plus liée à l’Être qu’à l’humain?
Qu’est-ce qui fait de nous des Êtres Humains?
Nous naissons pour nous découvrir humains au travers de notre rapport à l’autre et au monde dans son ensemble.
Ce qui nous rend donc humains n’est pas tant le fait d’avoir un corps humain ou un gros cerveau ou je ne sais quoi d’autre qui pourrait sembler exceptionnel lorsqu’on se compare aux autres créatures sur cette planète…
Non, ce qui nous rend pleinement humains, c’est notre faculté à faire preuve d’empathie, autrement dit notre sensibilité émotionnelle qui est naturellement empathique.
(Et je tiens préciser que nous n’avons point, en tant qu’espèce, l’apanage de cette qualité, inhérente à la Vie même.)
En fait on devient pleinement humain dès lors qu’on trouve le moyen d’être en paix avec notre ego.
Avoir un ego est naturel: c’est sain et indispensable à la vie en société. Cela nous permet de vivre avec les autres, sans se laisser écraser par eux mais sans avoir non plus à se montrer supérieur pour autant.
Malheureusement, l’ego peut développer une tendance anormale à l’égocentrisme ou à l’égoïsme, qui sont autant de déformations de l’image que l’on se fait de nous-même et qui nous rendent agressif, égoïste et/ou utilitariste.
Or contrairement à ce que l’Histoire semble nous enseigner, la civilisation humaine n’a pas pour essence l’égoïsme (tel que théorisé par Freud), ou la recherche de satisfaction personnelle (tel que promue par Adam Smith) ou encore l’agressivité (telle qu’intellectualisée par Clausewitz ou Machiavel).
Ces travers n’ont été que des moteurs d’une humanité inconsciente de sa nature profonde car ses membres ont été empêchés de percevoir en eux et autour d’eux l’universelle présence de l’empathie.
L’empathie est cette faculté que nous avons tous en comme Un de ressentir ce que ressent un autre être vivant car nous entrons en résonance avec cette même étoffe qui nous donne Vie: la conscience.
Peut-être est-ce là notre meilleure chance de refaire société, sur une base saine et réaliste: celle de l’empathie pour nos egos respectifs.
Je nous invite ce soir à imaginer un monde où l’homme n’est définitivement plus un loup pour l’homme, un monde où nous sommes capables de refaire société en tant qu’humains, tous différents mais complémentaires, qui décident de collaborer dans leur plus grand intérêt.
Tel est le sujet dont je vous propose que nous discutions tous ensemble ce soir avec mes quatre invités, chacun porteur d’un projet et d’un espoir qui nourrit profondément notre Humanité en comme Un:
Au fait, sachez que nous ne sommes pas les seuls êtres vivants à être capables d’empathie. Certains animaux agissent parfois de manière plus “humaine” que certains censés être (des êtres) humains.