La prise de conscience de qui Nous Sommes est une phénoménale épopée qui nous amène à nous découvrir nous-m’aime au-travers d’initiations successives et graduelles qui peuvent (si on persévère) nous amener à une connaissance pure de cette Vérité qui nous anime: la Vie.
Une chose nous sépare néanmoins de cette Vérité: la peur.
Un de ses sous-produits majeurs est la colère.
Naturelle, la colère est souvent déclenchée par une frustration. Cette frustration est un signal d’alarme pour nous permettre de prendre conscience que quelque chose ne fonctionne pas correctement et qu’il nous faut prendre une mesure pour y remédier.
C’est lorsqu’on ne parvient pas à changer quoi que ce soit à une situation donnée que la frustration cède souvent place à la colère, qui n’est plus elle un signal d’alarme mais bel et bien une soupape d’évacuation pour un trop-plein d’énergie accumulée: je me sens mal car je subis une situation injuste et je ne sais pas quoi faire pour y remédier, donc je bous intérieurement et ça s’exprimer à l’extérieur.
Cet état de “subissement” nous empêche de nous reconnecter à l’essence de la Vie en nous: la souveraineté.
Vivre pleinement nos émotions malgré les brimades que nous causent l’environnement sociétal dans lequel nous évoluons est un sacré challenge.
On peut alors être tenté de se couper de notre ressenti afin de ne plus souffrir… Mais c’est la pire chose que l’on puisse faire.
Car cette incarnation est notre gourou. Et se couper de notre ressenti est comme se couper de la Vie elle-même.
Eh bien, il y a une voie plus simple et efficace: pleinement vivre les émotions en les acceptant sans résister, puis se transformer profondément jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus rien du conditionnement ancien.
Ce soir, avec mon invitée Beata Ayama, nous allons explorer la dynamique insidieuse de la colère (comment elle survient, pourquoi, quand, etc) et surtout, comment la transmuter, autrement dit la faire totalement disparaître au bénéfice d’autre chose qui n’a plus rien du tout à voir avec la colère…